Abel Tasman Park - jour 1

Abel Tasman Park - jour 1

C'était magnifique, il faisait chaud, la mer était turquoise, les fougères géantes. Voilà 😁 C'est trop court ? Bon ok, c'est parti pour le récit de notre découverte du parc national Abel Tasman.

Nous partons (presque) fraîches et pimpantes à 7h de Nelson grâce à un mini-bus qui nous emmène jusqu'à l'entrée du parc national Abel Tasman, le village de Marahau. Là commence la Coast Track qui remonte tout le long de la côte jusqu'à Wainui Bay. Nous avions hésité à faire deux jours de randonnée complets sur ce sentier mais la logistique était compliquée (on n'était pas prêtes à porter nos sacs de 9kg sur des kilomètres !). Nous avons donc décidé de faire deux morceaux de la Coast Track. Aujourd'hui, c'est Torrent Bay jusqu'à Onetahuti. 

Pour vous repérer un peu ^^

Nous embarquons à Marahau dans un water taxi, d'abord remorqué par un tracteur puis mis à flots, qui nous conduit à Torrent Bay. La vue est déjà magnifique, notre skipper en rajoute en nous faisant passer près de lieux phares (le Split Apple Rock, ou encore une île où des mamans et bébés phoques vivent) et longer la côte par la mer nous donne un bon aperçu de ce que nous allons suivre à pied. 

Le rocher de la pomme fendue

Croyez-nous sur parole, il y a des phoques sur cette photo ^^

Débarquées à Torrent Bay à 9h45, nous nous lançons sur la route. A priori nous avons 2-3h de marche jusqu'à Bark Bay puis 2h jusqu'à Onetahuti. Largement le temps jusqu'à notre water taxi retour qui viendra nous chercher à 15h30, peut-être même avec une baignade en prime. Mais rapidement, nous nous rendons compte que s'arrêter toutes les deux minutes pour prendre des photos ne va pas nous aider à atteindre nos objectifs dans les temps !

Torrent Bay

Difficile de se restreindre cependant, car le parc est vraiment magnifique. Une mer turquoise virant à l'émeraude près des plages de sable blanc que l'on aperçoit entre deux fougères géantes vert vif ici et là le long du chemin. A certains endroits, les insectes font un concert assourdissant, on a presque l'impression d'entendre un feu crépiter au milieu. On croise même des oiseaux peu farouches, dont les weka bird (aussi appelé poule maories) qui viennent fouiller dans les affaires laissées sans surveillance.

Notre comité d'accueil

Ce gars-là (le fameux weka) nous a montré le chemin sur quelques mètres 

Le temps est très chaud et nous sommes heureuses d'avoir choisi l'option ombragée plutôt que le kayak, très exposé et demandeur pour nos petits bras.

De belles montées s'enchaînent et des passages parfois difficiles se présentent (hautes marches de pierre) mais nous passons tous les obstacles avec brio, y compris les ponts suspendus malgré le vertige.

Le pont de l'angoisse 

Entre fougère et mer

Nous abandonnons la descente vers une baie remplie de sandflies (des petites mouches qui piquent) et préférons faire le crochet pour un point de vue effectivement bien sympathique.

Après une pause pique-nique à Bark Bay nous reprenons vers 13h notre chemin. La densité de randonneurs de fait plus faible, on a l'impression d'avoir la forêt pour nous toutes seules. C'est chouette !

Bark Bay, plutôt sympa comme vue pour déjeuner 

Les manukas, fougères et autres arbres endémiques nous entourent toujours, comme la mousse et les concerts des insectes, de même que des bouts de mer. Mais Dieu que ça grimpe ! Les descentes ne sont pas plus facile car le revêtement de sable tassé roule sous les chaussures. Dire que certains font ce chemin pied nus, ça nous échappe. 

Une belle accélération plus tard et nous débarquons à la baie de Onetahuti, notre objectif, après 14,5 km. Juste le temps de se tremper les pieds dans une eau délicieusement fraîche et transparente (Marie peut observer des bancs de poissons) et notre taxi aquatique arrive.

Adieu, Onetahuti !

Nous y montons directement dans l'eau et patientons un certain temps car c'est le dernier taxi de la journée et une personne manque à l'appel. Elle sera finalement retrouvée dans la baie suivante !

Retour en repassant par Bark Bay (sur la photo, notre spot de pique-nique et un water taxi)

C'est marée basse quand nous arrivons et un tracteur nous attend pour nous remorquer jusqu'au site de l'organisme où nous remettons nos chaussures de marche en attendant le mini bus du retour. On pourra probablement se débarrasser des chaussures de marche de Julie qui ont plus ou moins été achevées par l'inondation du Tongariro (3 jours de séchage !). Mais pour le moment, on en a encore besoin !

Ce soir c'est chill, on se remotivera peut être pour un nouveau tour au centre ville de Nelson demain soir. 

Bonne journée !